Accueil Culture Sur nos Écrans – «Reminiscences» de Johnatan Nolan: Le genre dans le mauvais

Sur nos Écrans – «Reminiscences» de Johnatan Nolan: Le genre dans le mauvais

«Par le scénariste de Westwood et Interstellar Johnatan Nolan». C’est aguichant. Aguichant aussi la tête d’affiche Hugues Jackman et Rebecca Ferguson. Le film avait tout pour réussir, et pourtant !


On se demande quelquefois pourquoi Hollywood s’emmêle parfois les pinceaux ! A l’annonce de la sortie de «Reminiscence» tout le monde attendait un blockbuster captivant et attachant surtout avec un Hugues Jackman qui nous a marqués dans la série des X-Man et qu’on n’a plus revu depuis. Moins chargé d’anabolisants et avec une musculature beaucoup plus humaine, cette fois, l’acteur revient dans ce thriller de science fiction dans le rôle d’un détective du passé. Un idée très intéressante avec un casting impressionnant, des décors spectaculaires et ambiance film noir… On découvre un univers dystopique dans lequel les dégâts du réchauffement climatique sont plus que palpables. En voici le synopsis : «Dans un futur proche, Miami a été submergé par les flots, suite aux effets du changement climatique. Un enquêteur privé, Nick Bannister, est engagé par des clients afin de retrouver leurs précieux souvenirs. Au cours de sa dernière affaire, il tombe éperdument amoureux de sa cliente. A sa disparition, le détective est désemparé et se lance à sa recherche. Il se retrouve alors perdu dans une boucle temporelle et découvre des aspects de sa personnalité qu’il ne connaissait pas auparavant». Le film pèche d’abord par son trop-plein de déjà vu qui démarre au premier plan avec une caméra qui rase l’eau puis se redresse pour montrer la ville. Tentant de reprendre l’ambiance des films noirs, le film n’arrive pas à décoller d’une certaine monotonie qui le rend très long avec des dialogues très fades. Du déjà entendu d’ailleurs car on s’attend presque à entendre certaines répliques. A aucun moment le film ne réussit à nous surprendre. Surutilisant une narration en voix off par Hugh Jackman, la réalisatrice, qui signe également le scénario de son premier film, ne parvient pas à trouver une façon d’engager le spectateur dans une histoire qui avait pourtant du potentiel. Un film alambiqué où la seule innovation scénaristique demeure l’invention de la machine à souvenirs… Ça peut plaire à certains surtout ceux qui sont étrangers au genre.

Charger plus d'articles
Charger plus par Salem Trabelsi
Charger plus dans Culture

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *